La chaine de restaurants Quick s’est attiré un flot de critiques après avoir fait part du nouveau développement dans ses fast-foods : l’intégration d’un espace de boissons à volonté. À cette occasion, TousLesDocs revient sur la stratégie de communication du groupe à travers des études de cas sur le Groupe Quick.
Le développement de « drinkspots » dans ses 400 restaurants français
Quick, en seconde position sur le marché des fast-foods en France, s’est attiré les foudres des nutritionnistes après avoir annoncé le développement de « drinkspots », des espaces de boissons à volonté, dans presque tous ses restaurants français d’ici à 2015. Ces spots, en cours d’intégration depuis 2013, offrent un accès illimité aux boissons sans alcool servies chez Quick : coca, limonade, thé glacé, eau… Ce concept, né aux États-Unis, est déjà présent dans certaines enseignes en France, dont KFC et IKEA.
Des risques de diabète, des risques cardiovasculaires, des risques de surpoids et d’obésité
Selon le professeur Serge Hercberg, spécialiste de la nutrition et président du PNNS (programme national Nutrition Santé), cela n’est pas compatible avec les efforts entrepris dans l’Hexagone en matière d’alimentation saine. Ce dernier s’offusque d’autant plus que Quick a signé une charte d’engagement de progrès nutritionnels en 2013, mais a visiblement choisi des « intérêts commerciaux » aux dépens de ceux de la santé. En effet, une consommation excessive de boissons sucrées entraîne des risques de diabète, des risques cardiovasculaires, des risques de surpoids et d’obésité.
En réponse à ces critiques, Valérie Raynal, porte-parole du groupe, précise que les « drinkspots » n’ont pas un grand impact sur la quantité de sodas consommée : « pas plus de 10% » d’augmentation. (Challenges, La Dépêche)
TousLesDocs : études de cas sur Quick
TousLesDocs se penche sur la stratégie de communication de l’entreprise et met à disposition des études de cas sur le Groupe Quick, concurrent de MacDonald’s.